Les Grands Evénements du Département
L’hyver 1709 Actes de baptême de la paroisse st cyr de berrieux - Cure hanus, marlier, fleury.
Le 23 janvier de 1709 est décédé henry chardonnet enterré dans l’église à cause de la trop grande rigueur de l’hyver qui a atteint ses derniers degrés de froideur de sorte que l’on a pu ouvrir la terre dans le cimetière, et même on à eu de la peine à l’ouvrir dans l’église quoy que pavée, lequel froid à été suivi d’une grande disette de bois, de vivres pour la durée de deux mois, hors un dégèle de deux fois 24 heures accompagnées d’un verglas qui etoit attaché aux arbres, vignes, espaliers et maisons de la largeur de deux écus blancs dans le milieu du dit hyver.
Ont à appris qu’il était mort dans ces deux mois vingt deux milles personnes tant grandes que petites à Paris.
Les vignes entièrements gelées, aussi bien que les espaliers les fruitiers, ceux mêmes qui sont en vent et même en grain de sorte que le quartel de seigle à été vendu 8 francs et le froment douze livres et la semence d’orge quinze francs, on à pas dépouillée de seigle pour la semence, mais le temps été, dans la suite si favorable pour les grains en mars qu’ont à fait une dépouille abondante en orge
Sources : Série E complémentaires AD de l’Aisne 1701-1746 suivant relevés de Georges LECAMP Adh CGA0931
L' hyver 1709 REUILLY-SAUVIGNY Comporte 63 feux en 1709
L’hyver de cette année à commencé le jour des rois le 6 janvier et a duré deux mois.
Tous les noyers ont peris, ainsi que tous les arbres fruitiers, les légumes et les herbes potageres, la perte s’est élevée aux deux tiers pour les autres arbres. L’incertitude pour les blés dura jusque la mi-avril, et à ce moment, il fallut recourir à l’orge pour ensemencer ce qui la fait monter à 12 francs le pichet, pendant que l’avoine pour manger valut trois livres jusqu'à la moisson : à la fin de l’année ces denrées avaient baissées de 4 livres à 3 sol le blé malgré sa rareté ne dépassa pas douze livres. Avant la moisson et celui et celui pour ensemencer s’est vendu huit à neuf livres
En 1711 Claude dast était Maitre d’école
Sources : Série E complémentaires AD de l’Aisne 1701-1746 suivant relevés de Georges LECAMP Adh CGA0931 On trouve à la fin du registre de 1709 quelques notes sur l’hyver
Lhiver 1740 Camelin ?
l’an mil sept cent quarante à été l’année la plus dure que l’on peut avoir remarqué dans l’histoire depuis plusieurs siecles, par sa longue et difficile durée. Lhiver a commencé dans le milieu de novembre 1739 par des gelées si facecieuses que les terres n’ont pu etre semées. Les gelées ont toujours continuées avec des neiges jusqu’au quinze fevrier.elles etoient si fortes que les vins glaçoient dans les tonneaux dans la cave du presbytere, le pain et la viande que j’y avait fait porter, l’eau glaçoit dans le coin de mon feu
les rivieres d’oize et d’aixne étoient tellement glacées que l’on passoit dessus pour aller a noyon et soissons, le degele du 15 fevrier ne dura que 8 jours environ au bout de ce temps la gelée recommença de nouveau retardant considerablement les empouilles de mars et les ouvrages des vignes , de sorte quelles ne furent pliées dans mon jardin qu’à la feste de saint gervais, la plus part des terres resterent incultes les bles ont etes gelés par la rigueur de l’hiver ceux que l’on a retournée pour semer de l’orge n’ont rien produits que de l’herbe . et ont etes coupés au commencement du mois de septembre. Le blé valloit dix livres au mois d’aoust le pain 5 sols moins un liard la livre et a toujours continué d ‘etre au meme prix jus’quaujourd’huy1741 quinze avril que j’ai fait cette remarque, la quelle les arrest de la court du parlement , rendus en faveur des pauvres de toutes les paroisses de ce royaume, rendront non suspecte a toute la portcrité de la cruelle liste, que j’en ay faist avec tous les habitants assemblez ance mois le vingt de janvier, se montoit à cent trente pauvres dans ma paroisse , ne considerant que les plus necefsitueux
source AD de l’Aisne BN DUFRESNE Pres